Description
Histoire de la propolis
La propolis servait comme produit d’embaumement dans l’Egypte antique. Elle faisait aussi partie de la pharmacie ambulante des soldats romains lorsque ceux-ci partaient au combat. Les anciens grecs avaient aussi sans doute constaté que certaines races d’abeilles réduisaient l’entrée de la ruche avec une résine végétale pour défendre leur colonie. D’où le nom de propolis, « en avant de la cité». Au XI siècle, elle était utilisée pour cicatriser les blessures de flèches. Aujourd’hui, elle est récoltée pour ses propriétés thérapeutiques.
Composition
Une colonie produit entre 100 et 300g de propolis par an. Le travail de récolte est souvent long et les opérations de purification délicates. Si pour certains apiculteurs, la propolis est une gêne, ne notre côté, chez apitom, nous préférons la récolter et la transformer.
La propolis est composée d’un ensemble de matières résineuses, gommeuses et balsamiques. Ainsi, On y trouve des résines (50%), de la cire (30%), un peu de pollen et des éléments divers minéraux ( flavonoïdes, phénols …).
Pour séparer la propolis de la cire, il suffit de faire chauffer à 70° dans de l’eau. La cire fondant à 68° remonte à la surface de la solution. Ensuite, on macère cette dernière dans de l’alcool (entre 40 et 70°), qui après filtration, crée une teinture-mère.
Insoluble dans l’eau mais soluble dans l’alcool, ses principes actifs sont ainsi conservés.
Utilisation
C’est un anti-infectieux puissant (antifongique, antiseptique et antibiotique). Elle a de plus un pourvoir anesthésique, cicatrisant et anti-inflammatoire. En effet, sa pharmacologie est vaste :
- D’abord contre les affections oto-rhino-laryngologie : (extinctions de voix, enrouements, angines, pharyngites, rhinites,sinusites,otites … )
- Puis en stomatologie : (infections dentaires, stomatites, gingivites …)
- enfin en dermatologie en usage externe : ( propriétés antibactériennes, cicatrisantes et anti-inflammatoires)
En outre, elle contient notamment un composé, phéhéthylester d’acide caféique (CAPE) qui aurait des propriétés antimitogène et anticancérigène et pourrait ralentir la croissance de cellules de cancer de la prostate humaine selon une étude du Centre de prévention contre le cancer.
Source « Le traité rustica de l’apiculture », Ed Rustica, 2002