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Les néonicotinoïdes

Les pesticides tout le monde connaît. Et on sait désormais que les néonicotinoïdes qu’ils contiennent sont dangereux pour les abeilles.

UNE INTERDICTION PREVUE…

Depuis 2013 , en Europe l’imidaclopride (Gaucho), la clothianidine (Poncho) et le thiaméthoxam (Cruiser), sont interdites sur la plupart des cultures (tournesol, maïs, colza), sauf les céréales à paille, l’hiver, et les betteraves.

En 2016 La France a voté la « la loi de la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages »  pour interdire quatre molécules  en plus des trois néonicotinoïdes.

Mais aucun décret final n’est paru. Pas de précisions sur les interdits et surtout les dérogations. Car dérogations il y aura jusqu’au 1er juillet 2020, après l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation (Anses).

L’interdiction française de 7 néonicotinoïdes dans des mélanges ou des semences traitées, doit entrer en vigueur au 1er septembre 2018. On attend !!!

…ET D’AUTRES PRODUITS ARRIVENT

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a autorisé le 27 septembre le Closer et le Transform, deux insecticides fabriqués par Dow AgroSciences dont le principe actif est le sulfoxaflor.

Petit florilège des avis  :

« On va remplacer les néonicotinoïdes qu’on va supprimer par un nouveau néonicotinoïde« , a dénoncé le président de l’Unaf, Gilles Lanio.

Pour Dow AgroSciences, filiale agricole du groupe d’agrochimie américain DowDuPont, le sulfoxaflor « n’est pas un néonicotinoïde« . « Il appartient à une nouvelle famille chimique, les sulfoximines, qui est différente de celle des néonicotinoïdes« , a déclaré à l’AFP Benoît Dattin, son responsable marketing et communication.

Et pour l’ensemble de l’article cliquer ici !!

https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/miel-consommateurs-et-apiculteurs-veulent-une-reelle-tracabilite_1954049.html

 

ET NOUS DANS TOUT CA?

Parce que si on discute sur ce que font ou ne font pas les produits « tueurs d’abeilles », on oublie ce que les humains deviendront sans elles.

– au petit-déjeuner : nous pourrions dire adieu au jus d’orange, au beurre sur la tartine, au lait, aux myrtilles, framboises et fraises dans les céréales. Le plus important de tous pour certains disparaîtrait aussi : le café ! Eh oui, celui-ci deviendrait cher puisqu’il y en aurait beaucoup moins et de moindre qualité.
– au déjeuner/dîner : sans surprise, on pourrait dire adieu aux légumes, concombre et tomates comprises. Mais les frites se feraient aussi plus rares puisque si la pollinisation n’est pas nécessaire pour faire pousser les pommes de terre, elle l’est pour les faire reproduire. De même, les oignons deviendraient bien plus chers à produire. L’offre deviendrait ainsi très en dessous de la demande.
– au dessert : le dessert ne serait pas non plus épargné, il ferait même partie des plus impactés. Adieu les fruits bien juteux, pommes, mûres, kiwis mais aussi de fait, les gâteaux fruités. Et les produits laitiers ne pourraient pas rattraper le manque puisque eux aussi viendraient à manquer.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/voila-a-quoi-ressemblerait-notre-nourriture-si-les-abeilles-disparaissaient_art39155.html
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Pour faire plus simple…

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